CREED
Les défis contemporains sont ceux de la planète. Energie, migrations, pauvreté, sécurité alimentaire, urbanisation, pollution et changement climatique, bien sûr, sont autant de thématiques cruciales pour l’avenir de l’humanité, qui imposent un traitement global et des efforts de compréhension sans précédent.
Les processus économiques, eux aussi de plus en plus déconnectés des espaces nationaux, répondent en priorité à une idéologie globalisante qui place l’accumulation comme finalité au prix, et au mépris, des ressources naturelles, humaines et financières nécessaires pour l’atteindre. Gaspillage et destruction des richesses, explosion des inégalités et dégradation des conditions de vie en sont les conséquences directes. Une croissance raisonnée, répondant à une gestion responsable des ressources, constitue alors le pilier de toute vision porteuse d’optimisme pour l’humanité. Le défi est énorme et ne sera relevé que si l’audace, la créativité et l’imagination humaines se combinent à une compréhension fine de la complexité de nos sociétés, de nos environnements et de leur diversité pour innover et trouver des solutions.
Paradoxalement, ce constat anxiogène se fait à un moment où le progrès technologique n’a jamais été autant porteur d’espoir ! La dématérialisation de nombreux biens et services, doublée d’une explosion des canaux et outils de diffusion et d’échange d’informations ouvrent de fantastiques opportunités de partage et de coopération. Mais, si les technologies de l’information et de la communication sont sources d’espoir, leur utilisation donne autant de visibilité aux grandes idées humanistes qu’à l’intolérance et au communautarisme, voire à l’extrémisme. On le voit sur les réseaux sociaux. Ce n’est donc que s’il est accompagné des connaissances éclairées sur la complexité du monde que le progrès technologique peut entrainer le progrès social.
En somme, la connaissance et les savoirs constituent l’élément central et nécessaire sur lequel devrait reposer tout effort de transformation.
Dans le secteur de la coopération internationale pour le développement, l’éducation et le renforcement des capacités occupent, depuis la naissance de l’idée même de développement au sortir de la seconde guerre mondiale, une position centrale. Une multitude d’initiatives axées sur la formation, l’échange de connaissances et de bonnes pratiques, le transfert de compétences ou encore sur l’appui structurel aux organisations et institutions éducatives ont été mises en œuvre – avec plus ou moins de réussites, mais là n’est pas la question.
Car c’est suivant une vision normative, inhérente au secteur de l’aide au développement, que ces initiatives ont été menées ; suivant des règles définies par les institutions du développement, occidentales et idéologiquement marquées ; suivant les principes de fonctionnement définis par ces institutions ; suivant les méthodologies et les logiques d’intervention élaborées en leur sein. Cette vision du développement a montré ses limites.
Alors que les enjeux portés par le développement sont devenus globaux, les outils et pratiques du secteur peinent à dépasser le cadre géopolitique dans lequel ils sont nés. Notre conviction est que les défis contemporains appellent une transformation radicale du secteur du développement. Ils imposent de sortir du prisme des relations Nord-Sud et de redéfinir le développement comme la réalisation d’un potentiel, indépendant de tout cadre normatif. En réponse à cette conviction, CREED a été créé en 2016.
CREED a été créé en mars 2016 par Benjamin Buclet, docteur en socio-économie du développement (EHESS, 2004). Il réunit une petite équipe de chercheurs et d’experts associés qui se forme selon les projets, se veut flexible et à dimension variable.
Le statut juridique de CREED est relativement atypique dans le secteur du développement. Le choix de créer une Société par actions simplifiées (SAS), structure de droit privé français, a répondu à une exigence de transparence et d’honnêteté par rapport au caractère professionnel de notre démarche et pour nous distinguer des structures associatives.
Benjamin Buclet est socio-économiste du développement (PhD de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, France). Après une dizaine d’années de recherche au Brésil où il a étudié les organisations non-gouvernementales en Amazonie, il a intégré en 2008 l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD, France) pour devenir responsable des activités de renforcement des capacités. Il s’est mis en disponibilité de l’IRD en 2014 pour créer CREED dans l’objectif de faire dialoguer le monde de l’expertise et celui de la recherche. Fort de 20 ans d’expérience professionnelle dans la recherche, l’expertise et le management, Benjamin est expert dans le domaine du développement international, spécialisé dans la coopération scientifique et académique.
Mireille Mourzelas dirige aujourd’hui le département d’évaluation du Cirad, l’organisme français de recherche agronomique pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes.
Responsable pendant près de 10 ans des relations partenariales du Cirad avec les Universités et les acteurs de la coopération universitaire pour le développement, elle a contribué au montage de nombreux projets de recherche et de formation sur les 3 continents Sud (Afrique, Asie du Sud-est et Amérique latine) et a acquis une forte compétence en appui institutionnel et renforcement des compétences.
En France, elle a créé l’Ecole internationale de Recherche Agreenium, visant à internationaliser les parcours doctoraux et a assuré parallèlement pendant 5 ans la vice-présidence à l’international de l’Université virtuelle environnement et développement (UVED).
Elle est fréquemment sollicitée par des bailleurs de fonds internationaux pour son expertise en matière d’évaluation de projets de coopération internationale.
Yves DUVAL, Directeur de recherche retraité de l’IRD, est biologiste. Il a travaillé dans le domaine des biotechnologies végétales appliquées aux espèces pérennes tropicales.
Pendant une trentaine d’années de recherche, majoritairement au Cirad et à l’IRD, il a travaillé en partenariat en Côte d’Ivoire, Malaisie, Indonésie et Costa-Rica. Il a ensuite dirigé une Unité de Recherche à l’IRD, a co-crée une Unité Mixte de Recherche avec l’Inra, le Cirad et l’Ecole Montpellier-SupAgro, puis a pris la direction de la représentation France-sud de l’IRD et du Centre de recherche de Montpellier en 2007. Il est devenu représentant de l’IRD au Sénégal de 2013 à 2015.
Ayant une bonne maîtrise du Management de la recherche et de son organisation, il est maintenant Consultant.
Compétences Clefs :
✔ Conseil en management et gestion d’équipe et de projet de recherche
✔ Expérience de la conduite du changement institutionnel
✔ Conseil en élaboration et conduite de projet
✔ Expérience de recherche en partenariat et médiation interculturelle
✔ Conseil en gestion de conflits et médiation.
Stéphane Lagrée est titulaire d’un doctorat en géographie de l’Université Bordeaux 3. Il est actuellement coordinateur international du projet WANASEA. Basé au Vietnam depuis 1993, ses principales recherches portent sur les stratégies politiques et agricoles dans le Nord du Vietnam (PhD.). De 2009 à 2017, il a été mandaté par l’École française d’Extrême-Orient (ÉFEO) et l’Agence Française de Développement (AFD Paris) pour concevoir, organiser et développer les » Journées Tam Dao « , une Université régionale d’été en sciences sociales en Asie du Sud-Est, pour le renforcement des capacités d’analyse des changements sociaux et économiques. Dans ce cadre, il a édité annuellement des publications en méthodologie des sciences sociales (www.tamdaoconf.com). Par ailleurs, il est également éditeur et auteur de » The Informal Economy in Developing Countries « , publié en 2015 aux éditions Routledge.
Marc Lescaudron est évaluateur et formateur au sein de Prospective et Coopération, plateforme coopérative d’expertise et de recherche, dont il assure la direction depuis 2014. Dans ce cadre, il réalise des missions de conseil pour des Universités, ONG et organisations internationales en Afrique, en Méditerranée, en Amérique latine et en Asie.
Il a auparavant été responsable de programmes de renforcement des capacités des acteurs locaux en Afrique de l’Ouest, en Méditerranée et en Amérique latine pendant 14 ans.
Titulaire d’un DEA d’Histoire des Relations Internationales à la Sorbonne et à l’Universidade Federal da Bahia (Brésil), d’un Master 2 en sociologie des organisations de développement à l’IEDES (Institut d’Etudes du Développement Economique et Social- Paris I Sorbonne) et d’un Master 2 Action et Droit Humanitaires à Aix-Marseille-Université, enseignant vacataire depuis 2007 à la Sorbonne- IEDES, à l’IEP de Grenoble et à l’Université d’Aix-Marseille, il pratique les principes de la pédagogie active et maîtrise les outils de l’analyse institutionnelle participative .
Enfin, il est membre fondateur de l’ONG SOS MEDITERRANEE et administrateur des ONG Action Contre la Faim (ACF) France et Canada.
Evaluatrice depuis dix ans, Aurélie promeut l’adoption de nouvelles approches de conception et d’évaluation de projet reconnaissant le potentiel des connaissances collectives et l’influence trop souvent figée du contexte. Aurélie travaille sous plusieurs casquettes, évaluatrice indépendante, méthodologue et formatrice, principalement en Afrique et en Asie pour l’Union européenne, des agences onusiennes, Ministères des affaires étrangères et ONG internationales telles que Médecins du Monde et Action contre la Faim Indonésie.
Entre 2010 et 2016, elle a réalisé 196 évaluations à posteriori pour le Fonds des Nations Unies pour la démocratie. Elle a également appuyé le Programme Alimentaire Mondial dans des travaux de recherche et récemment les missions de maintien de la paix en Afrique et en Europe et le Haut-Commissariat pour les Droits de l’Homme.
Ancienne résidente à Bruxelles et Jakarta, elle maîtrise les régulations et politiques européennes ainsi que les dynamiques politiques de la région ASEAN. Ses spécialités thématiques évoluent autour des questions de bonne gouvernance, comme le maintien de la paix, l’observation électorale, l’appui à la société civile et aux droits humains.
Aurélie est diplômée d’un master en management politique et public, complété en 2015 par un certificat d’études avancées en droits humains de l’université de Genève et de formations en trafic d’êtres humains en 2013.
Benoit Martimort-Asso est spécialiste des négociations internationales sur le développement durable auxquels il participe depuis 25 ans. Benoit a travaillé comme experts en stratégie, communication et interface science-politique dans les négociations internationales sur le développement durable.
Benoit est conseiller aux affaires internationales pour le Forum des Nations unies Sciences-Politiques-Entreprises pour l’environnement et collaborateur régulier de l’association Sulitest. Il accompagne les institutions publiques et privées aux changements et positionnements stratégiques afin d’augmenter leurs impacts et améliorer l’intégration des Objectifs de développement durable (ODD) dans leurs visions, opérations et fonctionnements. Il intègre les techniques du coaching et de l’intelligence collective à son expertise sur le développement durable.
Il collabore avec des organisations de renom, où il les soutient dans la conception et la mise en œuvre des activités de renforcement des capacités pour accélérer les changements nécessaires à la mise en œuvre des ODD. Il intègre des techniques de coaching et d’intelligence collective dans son travail pour faciliter la transition vers le développement durable
Il a travaillé sur les interfaces sciences-politique pour des organismes de recherche au Canada et en France, a piloté la politique de communication et de développement à l’Institut de développement durable et des relations internationales (Iddri) à Paris et a créé et dirigé le Service des affaires internationales de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à Marseille. Il a favorisé le positionnement d’équipes scientifiques, principalement françaises et africaines, auprès d’organisations internationales et des principaux fonds internationaux et multilatéraux, notamment les fonds climat.
Il a enseigné la gouvernance internationale du développement durable dans plusieurs universités canadiennes et françaises et a été conseiller auprès de Laurence Tubiana, Directrice de la Chaire Développement durable à Science Po.
Franco-canadien, Benoit est diplômé en science de l’ingénieur (UPVD), en environnement et prévention (UdM), science de l’environnement (UQAM) et a suivi un cursus doctoral en relations internationales (UQAM). Il est également coach diplômé.
Sébastien Linden est spécialiste de l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
Après des études en affaires publiques à Sciences Po Paris et à l’Université Paris Dauphine et une première partie de carrière dans la communication et les relations institutionnelles, Sébastien Linden occupe différents postes à Sciences Po Paris, entre 2001 et 2015 : Responsable des relations avec les pouvoirs publics, Secrétaire général de l’Ecole doctorale, Chargé de mission auprès du Directeur, Chef de la mission de conseil pour la création de l’Ecole de gouvernance et d’économie de Rabat, Responsables des affaires internationales pour le Maghreb et le Moyen-Orient. Il rejoint ensuite le Ministère français des affaires étrangères, au poste de Chef du service de coopération scientifique et universitaire de l’Ambassade de France en Israël, entre 2015 et 2019.
En 2019, il fonde Linden & Swift, société de conseil et formation dédiée à l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, combinant son expertise dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, sa connaissance du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche et de la Région Afrique du nord / Moyen-Orient, son réseau professionnel dans le secteur, sa capacité d’action sur le terrain et son regard extérieur.
Il propose, à la fois à des institutions françaises et étrangères : diagnostic, conseil stratégique, formation, assistance dans la gestion de projets, mise en œuvre d’actions, représentation auprès de partenaires et clients, en intégrant toutes les facettes de l’international (partenariats, mobilités, formation, recrutement, recherche, alumni, entreprises, services carrière…).
Il travaille aussi sur les écosystèmes d’innovation, les stratégies d’innovation dans les établissements d’enseignement supérieur et le modèle israélien de « start-up nation ».
Tout au long de sa carrière, Sébastien Linden s’est engagé dans des activités pédagogiques (enseignement, tutorat, direction de mémoire, jury d’admission, formation continue). Il partage également régulièrement son expertise sous forme de tribunes et conférences.
Titulaire d’un doctorat en Agronomie et Ingénierie biologique de l’Université de Liège (Belgique), Irié est Professeur titulaire en Gestion des ressources génétiques et Amélioration des plantes. Il est également directeur de l’École Doctorale Sciences Technologies et Environnement de l’Université Nangui Abrogou et coordonnateur scientifique du Programme National de Recherche sur l’Anacarde (PNRA) en Côte d’Ivoire.
Depuis plus de 15 ans, Irié assure des enseignements de Génétique et Amélioration des bio-ressources, de Statistique, et de Rédaction de projets tout en étant consultant en suivi et évaluation de projets de recherche–développement pour des institutions nationales et internationales. Auteur de plus d’une centaine de publications (+50 points de facteurs d’impact, 20855 lectures et 949 citations (ResearchGate), ses recherches sont axées principalement la valorisation des plantes mineures, avec pour plantes modèles, les cucurbites, le voandzou, le manioc et l’anacarde.
Disposant d’une expertise scientifique avérée, doublée d’une solide expérience en gestion et suivi-évaluation de projets, Irié est mobilisable pour réaliser études et conseils en Formation universitaire, Science, Technologie et Innovation (ESTI), y compris Recherche pour le Développement, aussi bien que comme formateur.
CREED monte des équipes sur mesure répondant aux besoins et exigences de chaque projet.
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CREED souhaite valoriser la connaissance sous toutes ses formes pour que les individus, les groupes, les populations disposent d’une compréhension suffisamment fine de leur environnement naturel, social, économique et institutionnel. Comprendre la complexité du monde amène l’ouverture, la tolérance et le respect de différences. La connaissance réveille la curiosité, développe l’humilité et révèle la richesse de la diversité. Ce sont les valeurs de CREED.
Pour CREED, la rencontre, la confrontation, les échanges sont de formidables vecteurs de changements qui révèlent l’implicite et permettent les prises de conscience individuelles, nécessaires tant à l’épanouissement personnel qu’à l’action collective qu’appelle l’urgence des défis contemporains.
CREED promeut la valorisation des savoirs pour 1/comprendre la complexité du monde et y jouer son rôle et 2/contribuer à l’égalité des chances
CREED est optimiste et souhaite voir la technologie comme un outil au service d’un idéal universel basé sur le partage et la coopération (vs individualisme et compétition).
CREED veut révéler la portée globale de nos actes quotidiens, par la connaissance et la prise de conscience.
CREED est convaincu qu’il est essentiel de comprendre les dynamiques de notre environnement immédiat et d’identifier nos liens directs avec les enjeux globaux pour accepter de transformer les modes de vies.